Place Constantin BRANCUSI

Huîtres, pain-beurre, Riesling et charcuterie Espagnole

Je sais, vous allez me dire : Tanaka, encore un plateau d'huître!!! Et sur les forums on dira que j'appartiens au lobby ostréicole, que je suis capable de manger les Belons sans les ouvrir, il y aura débat sur citron ou vinaigre-échalottes etc...
 Non. Je dois tout vous dire ici, maintenant. Dans le quartier Montparnasse se cache une petite place extraordinaire : la place Constantin Brancusi. Sur cette place un restaurant de poissons : la Cagouille-pour moi une cagouille c'est un escargot mais bon...allez comprendre-. Devant ce restaurant un vendeur-ouvreur d'huître à ciel ouvert : c'est à lui que vous devez cette fréquence.Si, si...

Les 2 douzaines d'huîtres ouvertes pour 15€ et le tout servi, à emporter,sur plateau consigné.
Mais il vous faut un jour ou l'autre ramener ce plateau...
Croyez-moi ou non, je n'ai jamais réussi à le ramener sans repartir avec. Alors les grands du marketing peuvent se pencher sur ce cas d'école : il est impossible de simplement restituer l'horrible plateau vert tapissé de véritable goëmon et rentrer chez soi comme si de rien n'était. On ne veut pas se déplacer pour rien, on en profite, les huîtres on adore ça, c'est l'occasion, Noël est déjà loin, c'est finalement très peu calorique, les coquilles font de beaux cendriers, en pied de lampe c'est une merveille etc...avec ces lâches remarques matinées de mauvaise foi on s'aperçoit du pernicieux mécanisme d'installation de la fâcheuse habitude.

A deux pas, dans une petite rue débouchant sur cette place, Rue de l'Ouest, se trouve El Bierzo : Epicerie fine - Charcuterie - Vins - Liqueurs Espagnoles. J'y ai trouvé le meilleur Chorizo que j'ai mangé dans ma vie. Pour le jambon c'est un choix qui devra être fait parmi la dizaine proposée.
Pour le reste regardez la photo.

Voici, entre autre, ce qui me fait aimer mon quartier.
Et maintenant que vous savez le pourquoi du comment des huîtres, je promets de ne plus jamais remettre de photos de ce lamellibranche. Parole de Tanaka.