Jour de chiotte 2

Publié le par Tanaka

                  
Poursuite d'étude :   Giufeli et...                 l'Entrepot.






Dans notre beau pays, on a coutume de dire -et surtout de croire- que l'état des toilettes d'un établissement reflète son hygiène générale, la qualité et la fraîcheur de ses produits, l'âge du patron,la couleur du cheval blanc d'Henri IV...

En tant que défenseur de cette thèse je décide de la soumettre à l'objectivité et  vous ramène régulièrement, les photos des toilettes de 2 lieux ...parisiens ;-)

Au programme de ce soir:
GIUFELI : D'apparence classique les toilettes de Giufeli sont surprenantes sur 3 points majeurs.
 Primo : le plan du lieu d'aisance, dessiné sur la première porte d'accès à celui-ci, est visible de la salle de restaurant. Plan architectural en vue de dessus. En cas d'envie pressante il doit certainement permettre de toucher -le plus rapidement possible- au but...bien que le chemin soit évident parce qu'en cul-de-sac.
Secundo :
une couleur bien inhabituelle pour le lieu : parme soutenu. Un peu surprenant au départ mais, Dieu merci, pas assez choquant pour couper l'envie quelque qu'elle soit.
Tercio : de petits galets roulés par la mer tapissent le fond du lavabo et j'avoue que c'est pour moi une première et je l'estime très réussie!
Enfin, bon point final : point de souffleur ici, mais d'épaisses serviettes jetables de qualité. Merci. La coutume consistant à penser que la qualité de l'établissement est reflétée par celle de ses toilettes se vérifie ici encore.

L'ENTREPOT : Café-expo-conférence-concert-cinéma situé dans le 15ème et bien connu des "Paris-Bloggue-t-il?", le lieu est un peu bohème-détendu-limite cracra. J'étais à l'Entrepot ce soir et vous ai ramené le cliché ci-dessus. Miroir taggué à la clé, portes battantes saloon et odeurs fortes. Un souffleur pour couronné le tout. Le lieu n'inspire...heu..non, pardon. Je devrais plutôt dire : il ne faut surtout pas inspirer en ce lieu dont l'atmosphère est lourdement chargée en ammoniac. En parlant d'inspiration voici un fait très étonnant : le taggueur du mot Amour, certainement frappé un soir (que j'espère de fête...) par le génie-mais à mon avis pas celui du talent- ou alors enivré à l'ammoniac -ce qui est plus probable!- a cru bon d'apposer sa noble signature en ce lieu précis, en haut du miroir. Cet acte est, à mes yeux, autant chargé de sens que lorsque Francis Lalanne, lui aussi certainement abruti par trop de talent a déclaré : "je suis lesbienne"...une marque quasi indélébile de ridicule qui pousserait presque à la moquerie...
Le restaurant vaut, je pense, mieux que ses toilettes même si l'on retrouve un point commun au service de l'un et  à l'entretien de l'autre : un certain laisser-aller.

Vous pouvez détachez vos ceintures.

Publié dans Jour de Chiottes

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